La Réglementation

Pourquoi choisir un télépilote de drone professionnel ?

Sécurité

Tout télépilote professionnel a souscrit à une assurance spécifique dont le montant de couverture en cas de dommage est généralement d'au moins 1 million d'euros.
En cas d'accident, vous n'êtes pas responsable.

Qualité

Vous confiez votre prestation à un professionnel dont c'est la spécialité. Professionnel de l'image avant tout, il connaît son matériel et sait l'utiliser, garantissant un résultat à la hauteur de vos attentes.

Expérience

Votre professionnel a l'habitude de réaliser la prestation qu'il propose et se livre régulièreent à des exercices de maintien et d'amélioration de ses compétences.

Sérenité

Votre télépilote s'occupe de tout. Il assure la préparation de la mission, obtient les autorisations nécessaires et garantit la sécurisation de l'espace de vol durant la prestation.

Les obligations du télépilote de drone professionnel

Si les drones faisaient encore figure d’OVNI il y a 10 ans, principalement réservés à des applications militaires, les voir et les entendre en vol dans nos lieux touristiques favoris ou lors d’événements est aujourd’hui devenu monnaie courante. Pour cause, l’industrie du drone propose des modèles accessibles et très faciles à prendre en main, qui ont conquis le grand public.

Cette recrudescence des « aéronefs circulant sans personne à bord » (leur désignation législative officielle), a rapidement contraint le gouvernement à établir des normes strictes de régulation des activités aériennes utilisant des drones et à dissocier les usages de loisirs des applications professionnelles.

Des obligations de formation

Quiconque souhaite devenir télépilote de drone professionnel doit d’abord valider deux étapes de formation.

  • le brevet théorique de télépilote de drone civil, délivré après réussite à un examen par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) et qui atteste l’assimilation des notions de sécurité, d’aérologie, de météorologie, d’électronique et de connaissance des règles de fonctionnement des espaces aériens.
  • la formation pratique, effectuée auprès d’un organisme certifié, qui se déroule généralement sur 5 jours et valide l’aptitude du professionnel à préparer et effectuer une mission de télépilotage en garantissant la sécurité des biens et des tiers à proximité de la zone de vol.

Des obligations d'enregistrement

Ces deux certifications sont obligatoires et sont complétées par plusieurs étapes administratives. Le télépilote, une fois formé et voulant se déclarer comme exploitant, a l’obligation de :

  •  rédiger un Manuel d’Activité Particulière dans lequel il décrira précisément les responsabilités au sein de sa structure, les protocoles de fonctionnement, de formation et de sécurité, ainsi que le matériel utilisé.
  • immatriculer chaque drone utilisé.
  • assurer le maintien des compétences et connaissances à travers un entraînement régulier sur le terrain et une veille constante.
  • souscrire à une assurance couvrant les dommages pouvant être occasionnés à des biens ou des tiers durant la réalisation de la mission.

Des obligations d'information

Pour préparer et effectuer la mission de vol, le télépilote de drone doit également mener à bien plusieurs étapes de vérification et d’obtention d’autorisations de vol :

  •  s’assurer de la faisabilité géographique et météorologique de la mission en s’appuyant sur différentes ressources : bulletins météorologique aériens (METAR, TAF, SIGMET), cartes aéronautiques (OACI-VFR) et bulletins d’informations aéronautiques (NOTAM et SUP AIP).
  • déclarer la mission auprès des services appropriés (services de contrôle aérien, préfecture, gendarmerie…).

Quelques réponses utiles

Passer par une connaissance est tentant, c’est vrai. Les drones sont tellement faciles de prise en main que n’importe qui peut apprendre à les piloter très rapidement. Cependant, il existe plusieurs différences de taille entre le particulier et le professionnel.

  • si piloter un drone est simple, bien piloter un drone demande de la pratique, de l’habilité et de l’assiduité. Lors d’une mission de prise de vue, vous souhaitez une image propre, nette, qui mette en valeur votre sujet et inclue les mouvements les plus naturels et fluides possibles. Votre télépilote de drone est avant tout un professionnel de l’image. Il sait faire ressortir votre sujet et le valoriser à travers le mouvement, le réglage et le traitement qu’il effectuera en post-production. Vous bénéficiez donc de tout son savoir-faire créatif, artistique et technique.
  • en cas d’accident, vous bénéficiez de la couverture de l’assurance souscrite par le télépilote professionnel. A contrario, si vous avez choisi un particulier, vous êtes responsable des dommages causé aux biens ou aux personnes, et leur montant peut rapidement monter à 5 ou 6 chiffres.

Là encore, le recours au télépilote professionnel trouve toute sa légitimité.

Contrairement à ce qu’on peut penser, les drones sont loin de pouvoir voler partout. Il est en premier lieu interdit à quiconque, professionnel comme particulier, de survoler les rassemblements de personnes et les propriétés privées sans autorisation, pour des raisons évidentes de sécurité et de respect de la vie privée.

Néanmoins, par ses compétences qui le rendent habilité à dialoguer avec les autorités compétentes, le télépilote professionnel peut obtenir certaines autorisations, moyennant le respect de scénarios de vols définis. Il pourra par exemple, après validation :

  •  voler en agglomération
  • voler lors d’événements ouverts au grand public
  • voler dans certaines zones sensibles et protégées
  • voler de nuit

Un télépilote de drone professionnel est habilité à obtenir les autorisations policières, aériennes et préfectorales pour effectuer des vols en agglomération.

Ces vols sont interdits aux particuliers.

Le survol de rassemblements de personnes est interdit.

Le télépilote professionnel peut cependant faire voler un drone à proximité d’un rassemblement en respectant une distance de sécurité minimale et, le cas échéant, en équipant l’appareil de dispositifs de sécurité adaptés.

L’autonomie d’un drone est variable en fonction de sa taille, de son équipement et de sa gamme. Aujourd’hui, la plupart des drones grand public et professionnels ont une autonomie comprise entre 20 et 30 minutes. Quoi qu’il en soit, le télépilote opère toujours avec plusieurs batteries pour ne pas être limité par les contraintes temporelles lors du vol.

Le DJI Mavic 2 Pro utilisé pour mes prestations, par exemple, possède une autonomie de 31 minutes. J’en parle plus en détails dans la présentation de mon matériel.

Les drones communément utilisés par le grand public ont le plus souvent une vitesse de pointe dépassant 50km/h. Certains drones professionnels utilisés pour filmer des scènes d’action, par exemple, dépassent 100km/h en vitesse de pointe.

Les drone racers ou drones FPV, quant à eux, sont de petits drones de courses extrêmement véloces. lls sont moins utilisés pour leurs capacités d’image que pour les sensations qu’ils procurent en vol. Leur pilotage est complètement différent et certains de ces modèles peuvent allègrement dépasser les 200km/h.

Néanmoins, dans la plupart des cas, voler vite n’est pas utile et est incompatible avec la fluidité de mouvement recherchée dans la prise de vue.