Tout télépilote professionnel a souscrit à une assurance spécifique dont le montant de couverture en cas de dommage est généralement d'au moins 1 million d'euros.
En cas d'accident, vous n'êtes pas responsable.
Vous confiez votre prestation à un professionnel dont c'est la spécialité. Professionnel de l'image avant tout, il connaît son matériel et sait l'utiliser, garantissant un résultat à la hauteur de vos attentes.
Votre professionnel a l'habitude de réaliser la prestation qu'il propose et se livre régulièreent à des exercices de maintien et d'amélioration de ses compétences.
Votre télépilote s'occupe de tout. Il assure la préparation de la mission, obtient les autorisations nécessaires et garantit la sécurisation de l'espace de vol durant la prestation.
Si les drones faisaient encore figure d’OVNI il y a 10 ans, principalement réservés à des applications militaires, les voir et les entendre en vol dans nos lieux touristiques favoris ou lors d’événements est aujourd’hui devenu monnaie courante. Pour cause, l’industrie du drone propose des modèles accessibles et très faciles à prendre en main, qui ont conquis le grand public.
Cette recrudescence des « aéronefs circulant sans personne à bord » (leur désignation législative officielle), a rapidement contraint le gouvernement à établir des normes strictes de régulation des activités aériennes utilisant des drones et à dissocier les usages de loisirs des applications professionnelles.
Quiconque souhaite devenir télépilote de drone professionnel doit d’abord valider deux étapes de formation.
Ces deux certifications sont obligatoires et sont complétées par plusieurs étapes administratives. Le télépilote, une fois formé et voulant se déclarer comme exploitant, a l’obligation de :
Pour préparer et effectuer la mission de vol, le télépilote de drone doit également mener à bien plusieurs étapes de vérification et d’obtention d’autorisations de vol :
Passer par une connaissance est tentant, c’est vrai. Les drones sont tellement faciles de prise en main que n’importe qui peut apprendre à les piloter très rapidement. Cependant, il existe plusieurs différences de taille entre le particulier et le professionnel.
Là encore, le recours au télépilote professionnel trouve toute sa légitimité.
Contrairement à ce qu’on peut penser, les drones sont loin de pouvoir voler partout. Il est en premier lieu interdit à quiconque, professionnel comme particulier, de survoler les rassemblements de personnes et les propriétés privées sans autorisation, pour des raisons évidentes de sécurité et de respect de la vie privée.
Néanmoins, par ses compétences qui le rendent habilité à dialoguer avec les autorités compétentes, le télépilote professionnel peut obtenir certaines autorisations, moyennant le respect de scénarios de vols définis. Il pourra par exemple, après validation :
Un télépilote de drone professionnel est habilité à obtenir les autorisations policières, aériennes et préfectorales pour effectuer des vols en agglomération.
Ces vols sont interdits aux particuliers.
Le survol de rassemblements de personnes est interdit.
Le télépilote professionnel peut cependant faire voler un drone à proximité d’un rassemblement en respectant une distance de sécurité minimale et, le cas échéant, en équipant l’appareil de dispositifs de sécurité adaptés.
L’autonomie d’un drone est variable en fonction de sa taille, de son équipement et de sa gamme. Aujourd’hui, la plupart des drones grand public et professionnels ont une autonomie comprise entre 20 et 30 minutes. Quoi qu’il en soit, le télépilote opère toujours avec plusieurs batteries pour ne pas être limité par les contraintes temporelles lors du vol.
Le DJI Mavic 2 Pro utilisé pour mes prestations, par exemple, possède une autonomie de 31 minutes. J’en parle plus en détails dans la présentation de mon matériel.
Les drones communément utilisés par le grand public ont le plus souvent une vitesse de pointe dépassant 50km/h. Certains drones professionnels utilisés pour filmer des scènes d’action, par exemple, dépassent 100km/h en vitesse de pointe.
Les drone racers ou drones FPV, quant à eux, sont de petits drones de courses extrêmement véloces. lls sont moins utilisés pour leurs capacités d’image que pour les sensations qu’ils procurent en vol. Leur pilotage est complètement différent et certains de ces modèles peuvent allègrement dépasser les 200km/h.
Néanmoins, dans la plupart des cas, voler vite n’est pas utile et est incompatible avec la fluidité de mouvement recherchée dans la prise de vue.
© 2023 Philippe ARMANET
Photographe, vidéaste, télépilote de drone, 360
Centre-Val-de-Loire & Savoie – FRANCE
SIREN : 841 077 902
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